Pourquoi je fête la Pride ? 


Dans un coin de ma tête, il y a ses préférences sexuelles ou son genre, comme la couleur de ses cheveux ou le ton de sa voix… Cette évocation pourrait s’appliquer à chaque personne que je vois : famille, amis, relations de travail. Pour chacune, l’image que je m’en fais est composée d’une foule de détails et les orientations de sexe et de genre en font parties… Parmi tant d’autres. 

J’ai la chance de vivre dans un environnement, qu’il soit familial, social ou professionnel, au sein duquel règne cette « indifférence bienveillante » aux particularités individuelles, « inclusif » comme on dit. 


Non-discrimination : on est tous le « différent » de quelqu’un d’autre.


J’ai beau n’avoir jamais été confrontée à de la discrimination, je me sens profondément concernée par cette reconnaissance humaine inconditionnelle car je sais que ce c’est « la pression de la norme » et cela a été un cheminement de pouvoir affirmer qui je suis aujourd’hui :  

Je revendique la liberté d’avoir le choix de me laisser séduire par n’importe quelle personne qui me plaira quel que soit son genre, son orientation ou la manière dont cette personne se présente au monde. J’aime bien cette réplique de Wednesday Addams : « Tetris m’a appris que quand vous vous glissez dans la forme, vous disparaissez » ; Je sais que je serai toujours un peu « trop » ou « pas assez » : trop libérée ou trop entreprenante pour les uns au contraire, trop « traditionnelle » pour les autres. Tant pis ! Dans un monde qui nous pousse de plus en plus à « choisir son camp », je resterai toujours résolument du côté de ceux qui ne rentrent dans aucune case. C’est la garantie de belles rencontres, de jeux amoureux divers et surprenants et, pour ce qui me concerne, le plaisir incomparable d’aider d’autres personnes à découvrir au fond d’elles-mêmes leur univers érotique singulier. 

Je revendique une culture libertine et fétichiste qui m’a enseigné le respect de tous les corps, qui sont tous faits pour donner et recevoir du plaisir, ainsi que le respect de tous les choix de vie et de tous les fantasmes, tant qu’ils ne portent pas atteinte aux droits fondamentaux des autres, cela va de soi.  

 

Liberté et Fierté d’être qui on est. 

 

Je dénie à quiconque le droit de juger qui je suis et les choix que je fais et donc il ne me viendrait pas à l’idée de le faire pour autrui, et plus encore, j’espère contribuer à faire reculer l’ignorance et le dogmatisme, modestement, à mon petit niveau. J’ai de l’admiration pour ceux qui, partout dans le monde, ont le courage d’engager leur vie dans cette lutte.

J’ai conscience que venir vous parler régulièrement et librement de toutes formes d’aventures érotiques est une chance, que cette liberté ne va pas de soi, même dans notre partie du monde hyper-privilégiée, alors oui, le mois de la fierté c’est important pour moi aussi.  

Ma devise c’est « liberté, égalité, volupté » et mon souhait est que toute personne puisse trouver son plaisir singulier et « jouir sans entrave » (mais dans le respect) avec qui bon lui semble !  

Je m’en voudrais de terminer ce billet sans souligner que Babylon Loveshop est un partenaire inconditionnel de toutes ces jouissances : les collections sont conçues pour célébrer l’inclusion de tous les corps, toutes les sexualités, toutes les envies… Et cet éclectisme éclairé affirme avec force que la jouissance est universelle comme les droits de l’homme, comme la dignité et comme la fierté.    

 

Petit mémo « culture générale » ;-) : 


Pourquoi célèbre-t-on la « fierté LGBTQI+ » ? 

La nuit du 28 juin 1969, la police fait irruption dans un bar fréquenté par des personnes homosexuelles, le « Stonewall Inn » à New York. A l’époque, l’homosexualité est encore un délit aux Etats-Unis.  

La communauté « gay » new-yorkaise répond par des émeutes, qui seront commémorées dès l’année suivante par la première « marche de libération », qui prend la forme d’une « parade » et donne le ton « festif » aux cortèges qui s’organisent aujourd’hui partout où cela est possible aux mois de mai ou juin.  

 

Pourquoi le mois de mai comme « mois des fiertés » ? 

L’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990. Cette date a donc été retenue pour la « Journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie ». 

Un avis ? Une question : annabellee@babylonloveshop.com 

Fiertés Lille Pride

Lesbian & Gay Pride Lille

Belgian Pride 2021

Du 08 au 22 mai 2021 | Bruxelles

Marche des fiertés Arras 2021

Du 08 au 13 juin | Édition spéciale

Marche des fiertés Paris 2021

Le 26 juin 2021 | Paris

 
 

Annabel Lee. Exploratrice passionnée de toutes formes de sensualité, je suis ravie d’être invitée à m’exprimer auprès de libertins aguerris, de fétichistes exigeants ou d’amateurs curieux. Je vous parle de ce qui me fait vibrer, de mes envies et de mes fantasmes, de mes expériences et j’espère attiser votre curiosité ou peut-être faire courir un frisson de désir entre vos épaules.